JE VOUDRAIS TOMBER LÀ
Madeleine Lefebvre continue d’explorer une langue faite de chair et de sensations, matérialisation d’une expérience humaine au plus près des gens et du territoire. Elle utilise tour à tour la poésie en vers et en prose, permettant un abandon salutaire et une liberté du verbe.
Je voudrais tomber là, ce sont cinq lieux détachés des faux-semblants et des interdits quotidiens; cinq espaces où vibre l’urgence de desserrer la mâchoire, délier la langue, ouvrir les bras, oser tomber.
« rien ne me retient à ras le sol c’est pour ça que je tombe »
« Passer l’hiver, de Kateri Lemmens (2020, Le Noroît), et Je voudrais tomber là, de Madeleine Lefebvre (2022, Quartz). Deux magnifiques recueils, parmi les beaux publiés ici depuis de nombreuses années, qui réconcilient un monde tout croche avec un peu de beauté. Lorsqu’on peut la dire et qu’on existe un tant soit peu. »
– Marc Séguin, La Presse
Madeleine Lefebvre
Madeleine Lefebvre habite dans le nord de l’Outaouais. Elle a grandi près d’une track de train, a déjà fait du radeau, s’enfarge parfois dans ses propres ficelles et fait facilement l’étoile dans l’eau, parce qu’elle flotte. Je voudrais tomber là est le deuxième recueil qu’elle publie au Quartz, après le très beau On sera pas éternels alors soyons lents.